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Le site
La ville est entourée par une double enceinte. Elle était jadis appelée la « cité aux mille et une églises » en raison de l'important nombre de maisons.
La ville est entourée par une double enceinte. Elle était jadis appelée la « cité aux mille et une églises » en raison de l'important nombre de maisons.
Le projet repose en différentes 7 entités programmatiques, tisserandes de lien avec les usages passés et révéler la découverte du site et de son histoire; centre équestre et archéologique, bain thermal, refuge et labyrinthes interviennent dans un paysage fragmenté par le temps.
Ils sont par analogie des mémoires actives: spécifiquement mémoire d'un passé, d'un présent et d'un après où l'hétérochronie de chaque occupation bâtie participe à l'histoire narrée du site.
Centre équestre et archéologique
Mémoire de l'archéologie et du mouvement
Mémoire de l'archéologie et du mouvement
La question de la mobilité est une des clefs du projet dans sa dimension toursitique et explorative. A grande échelle, le site d’Ani nécessite une connexion avec son point d’accès municipal qu’est la ville de Kars à 45km.
Outre le système de navettes palliant à cette contrainte d’accès, un centre équestre signalera le seuil de la cité médiévale d’Ani, permettant de compléter l’expérience pédestre par une découverte “à trots” du plateau d’Ani et de ses fonds de vallées, permettant de renouer avec les pratiques équestres ancestrales locales.
Au delà de la portée touristique, l’intervention de mobilité englobe également la sphère professionnelle de l’archéologie. Un centre, exposé aux visiteurs, permettra le stockage et traitement des ruines trouvées sur place, ainsi que leur conservation. Si les trouvailles sont ruines, elles sont également sources d’us et coutumes, d’artisanat.
La pyramide lunaire
Mémoire onirique et artisanale
Mémoire onirique et artisanale
Si le temple zoroastrien (temple du feu) mitoyen en était son réceptacle originel, la pyramide est bien qu'objet d'anamorphose le symbole d'un nouvel “autel“
Foyer élémentaire de la fascination et de la rêverie,
ce corps architecturé sera la source de l’expérience artisanale, du savoir de la forge.
ce corps architecturé sera la source de l’expérience artisanale, du savoir de la forge.
Beau marché
Mémoire gustative et olfactive
Mémoire gustative et olfactive
Lieu communautaire de la cité, les vestiges des ateliers, constituent vertébralement l'axe central du plateau d’Ani.
Ils insufflent d’ailleurs la forme de l’autel gustatif, un lieu de découverte ou redécouverte des produits cultivés localement par les agriculteurs. pour en permettre la cuisine et la transmission des arts maraichers au sein de la cité.
Le labyrinthe des corps perdus
Mémorial du vide
Mémorial du vide
Croulant sous le temps, croulant sous les ondes, les corps perdus résonnent aux évènements.
A l’image des actions de forage générant la fragilité du site,
A l’image des actions de forage générant la fragilité du site,
Implorant le vide comme dérive, plaidoyer des vestiges des ruines reniées, autel de l'après, ce labyrinthe à pas perdus pousse
à une méditation sur le temps :
le temps du passé, le temps d’un après.
à une méditation sur le temps :
le temps du passé, le temps d’un après.
Cadran urbain
Mémoire urbaine
Mémoire urbaine
Foyer urbain de cité commerciale d’Ani, la citadelle figure comme le point culminant du plateau. Le fort historique, promontoire cadran, repère des différents corps sur site permettant un panorama de l’ensemble du paysage.
Le refuge
Mémoire de l'habiter troglodityque
Mémoire de l'habiter troglodityque
Ani était autrefois le lieu d’habitation en surface et dans l’épaisseur même du plateau. A partir des années 50, les habitants restants ont migré vers le village d’Ocakli en amont de la cité. Complétant l’expérience de séjour, le refuge héberge une unique nuitée sur les versants ouest du plateau.
Aux places limitées, comme induit dans la volonté d'un tourisme géré du projet, le refuge fait face à son aîné troglodytes.
Les thermes de l'Akhourian
Mémoire des eaux partagées
Mémoire des eaux partagées
Feue la route de la Soie, le pont qui surplombait l’Akhourian en était un pilier. Aujourd’hui pansée par le vide, elle n’est que trace. L’Akhourian, dépression frontalière, appelle aux eaux partagées.
les « thermes de l’Akhourian » est le point d’orgue de la scénographie proposée par ces corps architecturés, si le projet n’est pas d’étendre le séjour à une nocturne au “refuge“.