Bois, peinture, dibond noir réfléchissant,
400 x 400 x 400
Co-production Institut d’Art Contemporain de Villeurbanne, pour Rendez vous 2011
Par une entrée haute et étroite, le visiteur pénètre dans la pièce cubique et se trouve face à une plateforme circulaire, un escalier, qu’il peut gravir et arpenter en revenant toujours à son point de départ. Des plaques de dibond noir réfléchissant placées au sol et au plafond créent l’illusion d’un gouffre obscure et multiplient les dimensions de l’espace.
L’antichambre s’ouvre sur une architecture de passage, monolithique, et juxtapose en un seul lieu plusieurs espaces eux-mêmes incompatibles dans l’espace réel : celui de l’expérience inédite du spectateur. Aucun instant de pause n’est alors permis dans cet hors-champ utopiste, où les repères se brouillent. Le trajet continu, abrupte et absurde, nous permet seulement d’envisager la sortie sur un lieu « autre ». L’anti- chambre renoue ainsi avec sa fonction initiale : fabricatrice d’ellipses imaginaires et fantasmées.
crédits photo: Sandra Lorenzi